L’Écrin des Arts : complicité et savoir-faire au service de l’art

Maryline découvre très jeune sa fascination pour les arts et la culture. Dès l’âge de 5 ans, elle développe une pratique artistique assidue, se formant pendant 12 ans à la peinture à l’huile. Elle perfectionne ensuite son geste aux côtés d’artistes tels qu’Eva Maria d’Ostende et José Gili. Cette passion l’amène naturellement vers la restauration d’œuvres d’art.

Clémentine découvre l’univers de la peinture et des couleurs dès l’âge de 3 ans, en explorant librement sa créativité dans un atelier d’expression basé sur la méthode Arno Stern. Cette pratique précoce lui a permis de développer une compréhension fine des couleurs, un atout précieux dans son métier aujourd’hui. À l’âge de 7 ans, la lecture d’un article sur une restauratrice d’œuvres d’art fait naître en elle une vocation profonde.
Nos chemins se croisent en 2009 sur les bancs de l’École de Condé, lors de notre formation en conservation-restauration du patrimoine. Dès le premier jour, notre passion commune pour l’art nous unit. Une amitié forte se tisse, portée par des valeurs partagées, une vision commune du métier et surtout une grande complicité. Nous nous spécialisons dans la restauration de peintures de chevalet, un domaine qui nous permet d’acquérir une connaissance approfondie des matériaux et des techniques traditionnelles. Très vite, notre complémentarité s’impose comme une évidence, et l’idée d’ouvrir un jour notre propre atelier prend naturellement racine.
Après nos études, nos parcours professionnels se séparent, chacune s’enrichissant d’expériences précieuses.

Au fil de ses diverses expériences professionnels, Maryline est amenée à côtoyer souvent le domaine de l’encadrement d’art de par sa continuité avec la restauration. Les deux métiers ayant pour but de mettre en valeur et protéger les objets qui nous sont transmis.
Depuis 2017, elle a collaboré avec Nathalie Tiquet-Tissier, encadreuse talentueuse de la boutique Nath’Encadre. Cette collaboration a reposé sur des valeurs professionnelles communes telles que l’écoute, le partage, la patience et la rigueur.
Grâce au dispositif de l’IRMACC, Maryline a bénéficié d’une formation d’un an au sein de son atelier. À l’issue de cette collaboration, Nathalie lui confie les rênes de Nath’Encadre, qui devient alors L’Écrin des Arts.
Au fil de cette année de formation, le projet de L’Écrin des Arts prend forme avec une évidence grandissante : il est temps de donner vie à notre rêve et de développer ensemble un atelier qui nous ressemble.
Dans cette dynamique, Clémentine fait à son tour appel à l’IRMACC pour suivre une formation en restauration de dorure au sein de l’atelier de Stéphanie Rey à Lyon. Cette spécialisation vient enrichir notre savoir-faire et diversifier les prestations proposées par L’Écrin des Arts, en y intégrant la restauration de cadres et d’objets dorés

Aujourd’hui, nous réalisons notre rêve : travailler ensemble dans notre propre atelier.